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L'économie ressemble de plus en plus au CICR
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Sans avoir connu auparavant d'autre employeur que le CICR, Stefan Koch est entré il y a trois ans à l'assurance Providentia comme contrôleur financier. Il a ensuite été nommé directeur adjoint du Département des finances, puis responsable du domaine d'activité bancassurance. Un parcours surprenant? Pas vraiment si l'on considère les fonctions qu'il a exercées au sein de l'organisation humanitaire. Avant de s'occuper de contrôle de gestion et de finances au siège, Stefan Koch a été responsable administratif de plusieurs délégations et sous-délégations. En Angola, il coordonnait par exemple l'administration d'une délégation comptant environ 500 collaborateurs, un parc d'une centaine de véhicules et un budget de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Aujourd'hui, il estime que son expérience du terrain le «sert énormément» dans ses activités quotidiennes au sein de la Providentia. Il s'est d'abord habitué à s'adapter à des changements constants. Or, le secteur des assurances connaît une évolution rapide à laquelle les compagnies doivent s'adapter en permanence. «Pour moi, c'est beaucoup plus facile que pour des gens qui travaillent dans le secteur depuis vingt ans et qui ont été formés à l'époque où le marché était bien encadré», raconte-t-il. Il a appris lors de ses missions à écouter les collaborateurs déstabilisés par le changement et à comprendre leurs réactions.
Le terrain l'a également rendu coutumier des équipes qui se font et se défont sans cesse. «Au CICR, il y a toujours un délégué qui part et qu'il faut remplacer, ou un nouveau qui arrive et qu'il faut intégrer».
Cette expérience lui a été utile lorsque Providentia a conclu des alliances avec des partenaires européens. «Nous travaillons de plus en plus en réseau, avec des équipes multidisciplinaires qui changent constamment». Enfin, sa pratique des langues étrangères lui permet d'être à l'aise dans les contacts internationaux. «Parler une langue est une chose. Mais argumenter et défendre un point de vue dans cette langue en est une autre.»
«A l'interne, on surnomme le CICR le Comité International des Changements Rapides», conclut Stefan Koch. Ici, cela commence à y ressembler de plus en plus.» |
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Pierre Cormon - Entreprise romande - 13 avril 2001 |
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