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De la nécessité de créer un Institut de Management de Projets Internationaux.
Certaines idées peuvent apparaître comme prétentieuses mais ce n'est pas une raison suffisante pour ne pas agir. "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. " Mark Twain. A l'aube du troisième millénaire, après 15 millions d'années d'évolution, nous pourrions enfin être critiques et changer certaines manières de voir et de faire. Nous voulons comprendre toute l'humanité et tous les individus sans admettre que certaines idées sont des impasses. Certains modèles c'est connu, sont nuisibles maintenant.
L'amalgame de toutes les philosophies, de toutes les études sur l'évolution de la pensée, de toutes les croyances, ne donne pas forcément de bons résultats. Il faut oser observer, constater, analyser et parfois rejeter une théorie dont les effets sont seulement partiellement pervers.
Notre civilisation méditerranéo-européenne a lancé des expéditions, des investigations, des campagnes d'exploration dont le but était la découverte mais aussi le partage de ce qui était jugé le meilleur du moment. Il y a eu des erreurs, graves et importantes, mais en l'état des connaissances, l'esprit n'en demeurait pas moins positif. La volonté de connaître et de découvrir faisait que des risques énormes étaient pris. Parfois, les chocs furent violents mais les intentions toujours bonnes. Avec notre regard actuel, oserions-nous juger quand nous voyons les comportements de par le monde, aujourd'hui ?
Un exemple. Si le néolibéralisme a fait souche au Japon, pourquoi les philosophes grecs resteraient-ils inconnus dans l'Empire du soleil levant ? La Croix-Rouge y est présente et son logo n'est pas un problème pour l'esprit zen. C'est déjà un signe tangible que les bonnes idées peuvent aussi essaimer.
Le monde est un village. Nous sommes tous citoyens du monde ! C'est une très belle formule. Toutefois, danger, sous le concept à priori sympathique de mondialisation, se cache une croyance. Le néolibéralisme, né en Europe, développé à outrance aux USA, a supplanté le christianisme, puis le marxisme, d'une manière imperceptible. Les politiciens veulent rester au pouvoir mais les entreprises toujours plus grandes détiennent le vrai pouvoir. Est-ce que le monde entier peut devenir consommateur d'une poignée de sociétés détenues par un club de milliardaires apeurés ?
Berceau de la pensée qui colonisa le monde, notre responsabilité est grande. Le développement technologique s'est emballé mais les marchés ne savent pas se régulariser. Les politiques ayant perdu le vrai pouvoir, les schémas retenus sont ceux de l'économie. Cette situation rêvée par et pour quelques nations est l'enfer pour la majorité de la planète. Quotidiennement, les médias vous en donnent la preuve. Inutile de poursuivre ce prologue qui ne serait qu'un discours de plus.
Mettons-nous au travail ! La prétention de ce projet est de refaire le monde !
Narcisse Niclass 1er août 2001 |
