3 – La fracture numérique ?

Quand vous n'avez pas d'eau potable, pas de sanitaire, l'électricité manque aussi et l'accès aux outils informatiques est problématique. Les GSM, les téléphones mobiles, se développent vite en Afrique. Il est vrai que cette technologie est moins lourde que de planter des poteaux et tirer des lignes.Selon la topographie, un réseau herzien couvre vite des territoires importants. Toutefois, si certaines activités professionnelles sont améliorées, grandement facilitées, sur le plan privé en Afrique comme chez nous les téléphones mobiles sont souvent des compagnons de loisirs.
Pour lutter contre l'exclusion numérique il faut faciliter l'accès aux fameuses TIC. En effet les technologies de l'information sont un outil d'intégration et de développement.

C'est pourquoi, avec notre projet No 10 dont les effets sont dirigés sur la RDC au Sud-Kivu, Luc Tabaro, avec GLICE, récupère en Europe du matériel informatique qui sera installé dans des lieux publics, écoles, bibliothèque et cybercafés. Ce matériel est récent (3 à 4 ans) afin de ne pas apporter nos problèmes de recyclage en Afrique. Les utilisateurs payent ces équipement à un prix modeste mais le paye afin qu'ils soient responsabilisés.

Autour de cette activité de transfert de matériel informatique, de son installation puis de son exploitation, il y a aussi une activité basée sur le recyclage en Afrique. Ainsi, les utilisateurs sont sensibilisés puis formés aux questions écologiques. Cette activité est importante pour l'éducation des jeunes afin qu'ils prennent conscience immédiatement des problèmes liés par les rebus de matériel. En effet dans une région qui n'a pas d'infrastructures la récupération prend encore plus de sens. Il faut éviter de polluer les sols et l'eau et il faut faire plus avec moins. Les outils de formations sont à inventer. Il faut que les buts soient bien compris et acceptés par la jeunesse. L'Afrique est un continent jeune. C'est un danger ou une chance.
Quand on voit en Espagne, en Italie en France, les problèmes posés aux jeunes au chômage, en Afrique il faut éviter de rêver de l'Europe. Créons des postes de travail sur place pour leur développement et pour ne pas augmenter les flux migratoires vers l'Europe, source de tensions. La solidarité doit être réfléchie et apportée là où elle produit le plus d'effets. C'est ce que nous faisons avec www.impi.ch.
En janvier 2014, notre prochain camion en partance pour la RD Congo sera chargé de matériel pour GLICE.
Vos dons ICI – Merci

janvier 2014


2 – Une rencontre au Sommet à Montreux
La Suisse par la DDC est active au Sud-Kivu, dans des projets de santé publique, d'eau et d'assainissement.

Avec l'ONG GLICE dont Luc Tabaro assure le suivi de notre engagement et Marie-Jeanne Nabintu M'Karagi, qui vient de faire un stage de 2 mois en Suisse, dirige une menuiserie atelier-école qui forme des jeunes. Nous avons plusieurs axes de développement à Bukavu dans les métiers artisanaux. Afin d'améliorer les capacités de formation et le travail fourni par l'école, nous allons acheminer du matériel technique pour agrandir la menuiserie.

Les appuis en provenance de Suisse sont primordiaux. A fin octobre, Marie-Jeanne a rencontré le Conseiller national Jean-François Rime également propriétaire de la deuxième scierie de Suisse à Bulle.

Monsieur Jean-François Rime est aussi le Président de l'Union Suisse des Arts et Métiers (USAM). Il était intéressant pour Marie-Jeanne de s'entretenir avec ce patron des patrons de PME helvétiques. Elle a été étonnée de cet accueil franc et simple. Une telle rencontre était inespérée, c'était sans compter sur l'efficacité du réseau mis en place par Narcisse Niclass fondateur de IMPI .CH. Maintenant, des machines de menuiserie sont disponibles. Un camion va être chargé et il prendra la route pour la RDC. Son lieu de préparation pour l'embarquement est à La Chaux-de-Fonds où Jean-Marie Rotzer s'active avec quelques bénévoles. Pour réussir cette opération, toute une chaîne de volontaires s'engage mais il faut aussi trouver des fonds, ce qui est moins évident. Tout un travail de secrétariat est nécessaire. Nous devons faire connaître notre action et ses contraintes. Ce projet ne se fera pas sans vous. "NORD-SUD, ON AIME- ON AIDE" ! récolte votre soutien. Merci.

novembre 2013


 

1 – Coup de dé magique pour la RDC
Mon meilleur ami, Yombo Djema Okondo Okonda, est à Kinshasa depuis plus de 20 ans. Quotidiennement nous avons des échanges de courriels et je suis la vie de ce grand pays avec constance. Quand des Européens veulent aller donner des leçons au Président Kabilla, je leur dis de poser la carte de la RDC sur la carte de l'Europe. Le Congo c'est un territoire grand comme l'Europe de l'Ouest, sans les routes, ni les lignes de chemins de fer. Avant de juger il faut connaître la réalité. Narcisse Niclass

La philosophie de IMPI.CH c'est des projets concrets, en action avec un contrôle directe par un contact personnel connu et fiable. Le projet No 10 dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu est un beau projet qui a fait ses preuves. Le début de l'action de formation débute en 2005. Depuis 2011 l'AEJD Action d'Encadrement des Jeunes pour le Développement a construit et organisé une menuiserie. Dans ses ateliers du mobilier est produit : tables, chaises, sommiers, armoire et des canapés-lits de conception maison. Cette menuiserie est pilotée actuellement par Marie-Jeanne NABINTU M'KARAGI, Congolaise née à Bukavu en 1963. Cette cheffe d'entreprise a un parcours riche en expériences professionnelles.

En septembre et octobre 2013, elle sera en Suisse pour parfaire sa formation de cadre dans une entreprise-formatrice. Elle suivra des stages dans des menuiseries de la région de Fribourg, elle sera en Ecole à Neuchâtel et sera encadrée pour la gestion de projet par l'IRO mentor club et son Point Créateur de CH 1772 Nierlet-les-Bois.

Ces deux mois en Suisse seront mis à profit pour récolter des machines et de l'outillage et ainsi, un premier camion quittera le port d'Anvers pour la Tanzanie et rejoindre le Sud-Kivu par la route et la piste. Le port de Dar es Salam est sur la Côte Est après avoir franchi la fameuse Corne de l'Afrique. Sur terre, les dangers sont essentiellement les contrôles tracassiers pour rejoindre la frontière de la RDC après 1700 km et 3 jours de voyages avec les arrêts aléatoires. Toutefois, il ne faut pas oublier que la région du Rwanda est encore instable et que des combats sont fréquents entre rebelles de tous bords et des forces officielles voire la Monusco et ses casques bleus.

juillet 2013

 

 
   
   

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